La tendinite et les tendinopathies affectent les tendons, qui sont les tissus fibreux situés aux extrémités d’un muscle et qui s’attachent à un os. Tous les tendons peuvent être affectés, c’est pourquoi le terme de tendinite est souvent précédé du nom du tendon ou du muscle blessé. Des différences sous-jacentes existent cependant entre une tendinite et une tendinopathie, et elles seront présentées tout au long de ce texte.
Une tendinite est une inflammation d’un tendon due à une utilisation excessive sur une courte période. Elle est généralement accompagnée d’une amplitude articulaire réduite, d’un déséquilibre musculaire ou d’une mauvaise posture pendant l’activité. Par exemple, un coureur amateur souffrirait d’une tendinite (tendon d’Achille) si la fréquence et l’intensité de ses entraînements sont trop élevées dès le départ. Une sensation de brûlure ou d’étirement se produirait lors de la contraction et de l’extension du muscle, par exemple le matin et après l’activité déclenchante. Bien que l’application de glace localement puisse aider à soulager la douleur, les preuves scientifiques montrent que cela n’aide pas vraiment à guérir le tendon. Une récupération active, avec des exercices progressifs de mobilité et de renforcement, serait beaucoup plus efficace qu’un arrêt complet avec de la glace et des anti-inflammatoires.
Une tendinopathie diffère d’une tendinite en ce sens qu’elle n’est pas inflammatoire. Il s’agit plutôt d’une surutilisation prolongée et plus grave d’un tendon qui peut se développer si la tendinite devient chronique ou simplement en raison d’une utilisation inappropriée du tendon au fil du temps. Dans ce cas, le tendon se modifierait et ses fibres perdraient leur alignement optimal. Par exemple, une tendinopathie de la coiffe des rotateurs de l’épaule, également connue sous le nom de tendinite de l’épaule, est due à une surutilisation de ces tendons au fil des ans et est généralement associée à une mauvaise posture et au syndrome d’impingement. Dans ce type de blessure, les tendons auraient été surmenés tout en étant coincés entre l’omoplate et l’humérus, ce qui entraîne un stress et des dommages supplémentaires. La dégénérescence d’un tendon peut conduire à de petites déchirures et éventuellement à une rupture totale du tissu.
Le traitement d’une tendinopathie consiste à gérer la douleur et à corriger les mouvements qui causent la surutilisation du tendon. Il est donc important de travailler sur la mobilité et la biomécanique des articulations concernées, ainsi que d’améliorer la force musculaire, le contrôle moteur et la résistance du tendon grâce à des exercices spécifiques. Par exemple, pour l’épaule, la correction de la posture et des mouvements tels que lever les bras en l’air permettrait de réduire le stress sur les tendons présumés. Lorsqu’ils sont combinés à des exercices spécifiques visant à mieux contrôler l’omoplate et renforcer la coiffe des rotateurs, la douleur diminuerait considérablement sans avoir besoin de prendre des analgésiques. De plus, toutes les activités qui impliquent de tenir un objet en l’air ou de soulever une charge seraient beaucoup plus faciles. Le traitement d’une tendinopathie consiste donc à gérer la douleur et à corriger les mouvements qui causent la surutilisation du tendon. Il est donc important de travailler sur la mobilité et la biomécanique des articulations concernées, ainsi que d’améliorer la force musculaire, le contrôle moteur et la résistance du tendon grâce à des exercices spécifiques. Par exemple, pour l’épaule, la correction de la posture et des mouvements tels que lever les bras en l’air permettrait de réduire le stress sur les tendons présumés. Lorsqu’ils sont combinés à des exercices spécifiques visant à mieux contrôler l’omoplate et renforcer la coiffe des rotateurs, la douleur diminuerait considérablement sans avoir besoin de prendre des analgésiques. De plus, toutes les activités qui impliquent de tenir un objet en l’air ou de soulever une charge seraient beaucoup plus faciles.
