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DOULEUR : CLAQUAGE MUSCULAIRE

Publié lundi le 27 novembre

DOULEUR : CLAQUAGE MUSCULAIRE

Christophe Lett, M.Sc, Pht., et Gabrielle Picard, rédactrice, Nxt Generation PHYSIO

Un claquage musculaire survient généralement lors d’un effort intense accompagné d’un étirement du muscle touché. Il s’agit en fait d’un étirement ou d’une déchirure musculaire de sévérité variable. Il provoque une sensation de claquement et une douleur vive et force un arrêt immédiat de l’activité en raison de la douleur. Les claquages musculaires sont classifiés selon trois catégories.

Le premier grade consiste en une élongation du muscle avec des dommages aux cellules musculaires, sans déchirure. Une douleur sera présente au mouvement lors de la contraction et de l’étirement du muscle. Une perte de force peut être présente.

Le deuxième grade concerne une déchirure musculaire partielle, généralement visible à l’échographie musculaire. Une diminution de force et une douleur vive à l’étirement du muscle seront évidentes. Selon la gravité et le type de déchirure, une chirurgie peut être nécessaire dans de courts délais pour rattacher les sections du muscle et permettre la cicatrisation.

Finalement, le troisième grade est une déchirure complète du muscle. À ce moment, une perte de force importante ou totale est notée ainsi qu’un saignement sous-cutané important. Une chirurgie est à ce moment nécessaire immédiatement pour rattacher les sections du muscle et permettre la cicatrisation. Il s’agit d’une urgence médicale et la chirurgie doit-être effectuée dans les heures suivant la déchirure pour des résultats optimaux.

 Il est très important de traiter un claquage musculaire pour éviter un affaiblissement du muscle et une compensation par les autres muscles ou le côté opposé (surtout pour les jambes). Ceci met en danger les autres muscles et augmente le risque de récidive au même muscle lors du retour au sport.

Quoi faire?

Les signes de claquage mentionnés plus haut, tel que la douleur ou la diminution du mouvement et de la force sont souvent proportionnels à la gravité du claquage. Dès les premiers signes de claquage, quelques gestes peuvent être faits pour diminuer les douleurs. Dans les premiers jours suivant le claquage, l’usage de la glace est recommandé pour faire descendre l’enflure et soulager les douleurs. La compression de la région atteinte est aussi une piste de solution pour diminuer le saignements des tissus. Vous pouvez donc utiliser des manches de compression ou des bandages élastiques pour appliquer une pression confortable sur la zone affectée. 

Dans tous les cas, un repos relatif doit être observé pour permettre de protéger le muscle et pour éviter d’augmenter les dommages musculaires. Ce repos n’est pas complet et doit inclure des exercices circulatoires pour maintenir une bonne circulation sanguine dans la région atteinte et favoriser la cicatrisation de la blessure. Le plus importants est d’éviter le repos complet sans toutefois s’adonner à des activités où la douleur est ressentie. Les étirements doux sont aussi très importants. 

La reprise graduelle du sports est votre meilleur allié. Il est nécessaire d’établir un plan de reprise détaillé en fonction de la gravité de la déchirure et d’augmenter progressivement l’intensité des entrainements pour guérir. 

Dans tout les cas, visiter votre physiothérapeute peut faire toute la différence dans votre processus de guérison. Non seulement le physiothérapeute peut établir un plan de rétablissement adapté à votre condition physique, mais il est aussi la personne la mieux équipée pour ciblé les causes, la gravité et les muscles concerné par le claquage. Ainsi, le physiothérapeute peut vous proposer des exercices adaptés et spécialisés pour optimiser votre réadaptation.  

N’hésitez surtout pas à prendre rendez-vous avec nos physiothérapeutes dès les premiers signes de claquage pour assurer une guérison optimale et bénéficier des conseils d’expert. 

 

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