L’épicondylite médiale, aussi appelée tendinite du golfeur ou Golfer’s Elbow, est une condition douloureuse du tendon commun des fléchisseurs du poignet. Cette tendinopathie produit une douleur à l’intérieur du coude, près de la pointe osseuse, ainsi que dans l’avant-bras et parfois même jusqu’au poignet. Elle peut provoquer une sensation d’élancement ou même de brûlure à l’intérieur du coude, principalement lors d’activités demandant de saisir un objet.
L’épicondylite médiale est provoquée principalement par des gestes du poignet et de la main répétés régulièrement. Elle survient surtout chez les golfeurs, les lanceurs au baseball, les joueurs de tennis et les travailleurs manuels. Si vous amorcez une nouvelle activité de ce genre ou que vous avez une soudaine augmentation du temps passé à faire l’une d’elles, les risques de souffrir d’une épicondylite médiale augmentent. Par exemple, cette condition peut survenir au retour d’un voyage de golf ou lors de travaux de rénovations ou de terrassement à la maison.
Lorsqu’une épicondylite médiale est prise en charge rapidement en physiothérapie, il est possible d’arrêter sa progression et d’éliminer la douleur avant qu’elle ne vous arrête de travailler, de pratiquer un sport ou de rénover votre maison. Des traitements de thérapie manuelle et des exercices sur mesure permettent d’accélérer le processus de guérison, de retrouver une bonne mobilité dans les articulations et de corriger la biomécanique des mouvements du bras.
L’épicondylite latérale, aussi appelée tendinite du tennisman ou Tennis Elbow, est une condition douloureuse du tendon commun des extenseurs du poignet. Cette tendinopathie produit une douleur à l’extérieur du coude, près de la pointe osseuse, ainsi que dans l’avant-bras et parfois même jusqu’au poignet. Elle peut provoquer une sensation d’élancement ou même de brûlure à l’extérieur du coude, principalement lors d’activités demandant de saisir un objet, comme une tasse de café, ou lorsque vous serrez et tournez la main, en tournant une poignée de porte ou en utilisant un tournevis par exemple.
L’épicondylite latérale est provoquée principalement par des gestes en force répétés régulièrement du poignet et de la main. Elle survient surtout chez les travailleurs manuels et chez les joueurs de tennis. Elle peut survenir à la suite d’une surutilisation prolongée, chez les travailleurs en construction notamment, ou après une augmentation soudaine de l’utilisation des muscles de l’avant-bras. Par exemple, elle peut survenir lors de rénovations à la maison ou lorsqu’on recommence à jouer à un sport de raquette quelques fois par semaines après un long moment d’arrêt.
Lorsqu’une épicondylite est prise en charge rapidement en physiothérapie, il est possible d’arrêter sa progression et d’éliminer la douleur avant qu’il ne vous arrête de travailler, de pratiquer un sport ou de rénover votre maison. Des traitements de thérapie manuelle et des exercices sur mesure permettent d’accélérer le processus de guérison, de retrouver une bonne mobilité dans les articulations et de corriger la biomécanique des mouvements du bras.
Lorsqu’un membre est immobilisé partiellement ou totalement à la suite d’une fracture ou une luxation, des raideurs s’installent dans les articulations immobilisées. C’est ce que l’on appelle une ankylose post-fracture. Celles-ci sont dues au manque d’utilisation et sont généralement associées à une perte de force musculaire et de contrôle du mouvement. La raideur articulaire et la faiblesse musculaire commencent à s’installer dès les premiers jours d’immobilisation et sont relativement proportionnelles à la durée de celle-ci. Donc, plus un membre est immobilisé longtemps, plus les conséquences sont importantes.
Entre autres, une articulation immobilisée longtemps peut perdre une partie de sa capacité de mouvement. Par exemple, si les traitements et les exercices sont entrepris de façon trop tardive, une épaule pourrait ne plus monter au-dessus de la tête autant que l’autre et un genou pourrait ne plus se déplier complètement. Ceci peut limiter de façon importante le sport ou le travail par la suite en perturbant la technique. Cette perte de mouvement sera compensée par une autre région du corps, qui devra faire plus de mouvement que nécessaire, la plaçant dans une position à risque d’être blessée. Par exemple, si l’épaule ne permet pas au bras et à la main d’aller porter un objet en hauteur ou de tenir un objet au-dessus de la tête, le dos va compenser ce manque de mobilité en s’arquant plus qu’il ne le devrait. Cette adaptation du corps peut permettre d’effectuer la tâche désirée, mais elle met le dos à risque. Lorsque le geste est fait de façon répétitive, il peut provoquer des lésions, des tensions musculaires et des douleurs au dos ou à l’épaule.
Il est donc important de commencer des traitements de physiothérapie et des exercices à domicile rapidement pour éviter les conséquences à long terme de l’immobilisation sur les articulations. Les traitements permettent d’identifier les facteurs musculaires et ligamentaires causant la perte de mobilité et de les éliminer. De plus, des programmes d’exercices ajustés graduellement vous permettront de reprendre la force musculaire perdue au cours de l’immobilisation, ainsi que de réapprendre à contrôler vos mouvements dans toutes leurs amplitudes.
Une entorse à un ligament signifie qu’il a été endommagé ou déchiré lors d’un mouvement ou d’un contact. Les entorses aux chevilles et les entorses de genou sont les plus fréquentes, particulièrement dans les sports avec contacts et changements de direction. Plusieurs signes peuvent indiquer la présence d’entorses, signes qui sont classés selon trois catégories en fonction de la gravité de l’atteinte du ligament.
1er deg. : Une entorse de premier degré signifie que le ligament a été atteint légèrement, mais que sa stabilité n’est pas affectée. Ce type d’entorse est généralement caractérisé par une douleur lors des mouvements ayant provoqué l’entorse. Il n’y a pas de saignement sous-cutané et la présence d’enflure est variable.
2e deg. : Une entorse de deuxième degré signifie que ligament a été étiré et partiellement déchiré et, donc, que la stabilité du ligament est diminuée. En plus de la douleur au mouvement et au repos, la présence d’un saignement sous la peau et d’enflure importante est souvent associée à ce degré d’entorse, particulièrement à la cheville. Selon la sévérité de l’atteinte du ligament, une sensation d’instabilité peut être présente. Des traitements de physiothérapie sont nécessaires le plus tôt possible pour accélérer la guérison et prévenir une nouvelle entorse en rétablissant une biomécanique optimale du pied et de la cheville ainsi qu’en améliorant la force et le contrôle des mouvements.
3e deg. : Une entorse de troisième degré signifie une déchirure complète du ligament. L’articulation perd à ce moment une partie de sa stabilité et une chirurgie est nécessaire pour reconstruire le ligament. Les entorses de ce degré, si elles surviennent lors d’un impact important, sont souvent associées à d’autres lésions, comme une déchirure de ménisque ou une fracture aux structures avoisinantes, mais elles peuvent aussi être isolées.
La grande majorité des entorses peuvent être diagnostiquées et traitées en clinique par un physiothérapeute. Toutefois, les entorses sévères nécessitant une chirurgie doivent être diagnostiquées par imagerie médicale, avec une résonance magnétique ou une échographie.
Il est important de savoir qu’un ligament est peu en contact avec la circulation sanguine et est donc très limité dans sa réparation à la suite d’une lésion. Un ligament étiré ou partiellement déchiré se répare en partie, mais ne reprendra jamais sa stabilité antérieure. De plus, si une atteinte ligamentaire importante avec présence de saignement, de douleur et d’enflure n’est pas prise en charge rapidement, ceci affecte à long terme les récepteurs nerveux de votre articulation, diminuant ainsi votre contrôle sur celle-ci! Pour éviter les récidives, il est donc très important de pallier ces déficits en améliorant la force de vos muscles entourant l’articulation et en entraînant votre système nerveux à mieux gérer l’information provenant de votre articulation!
L’articulation du genou possède deux ménisques, le ménisque médial et le ménisque latéral, qui sont en fait des anneaux de fibrocartilages améliorant la stabilité du genou et diminuant la pression sur les os. Plusieurs types de lésions peuvent survenir aux ménisques, dont la déchirure méniscale. On peut observer à la résonnance magnétique une petite coupure dans l’anneau, jusqu’à une déchirure complète d’une portion du ménisque et même la présence de morceaux flottant dans l’articulation. Un ménisque peut être atteint de façon traumatique à la suite d’un contact ou une entorse, mais il peut aussi subir des lésions de façon progressive avec les années. Les ménisques reçoivent peu de circulation sanguine et leur récupération est très limitée. Leur guérison à la suite d’une lésion est variable selon la section lésée. C’est pourquoi les chirurgies méniscales les plus communes consistent à retirer une partie du ménisque.
Toutefois, bien que la section du ménisque soit retirée à la suite de ce type de chirurgie, la disparition de la douleur n’est pas garantie. De plus, la stabilité et la biomécanique du genou s’en retrouvent affectées. Ceci augmente la pression et le frottement sur la surface des os dans le genou et augmente le risque de souffrir d’arthrose précoce. Une chirurgie méniscale au genou devrait être envisagée principalement si le ménisque bloque ou limite le mouvement après un traitement modéré en physiothérapie.
D’ailleurs, bien que le diagnostic précis soit fait par imagerie médicale, il est important de savoir que plusieurs signes cliniques permettent au physiothérapeute d’identifier si un ménisque est atteint ou non. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir une IRM pour évaluer et traiter votre genou si vous pensez avoir subi une lésion au ménisque. Un ménisque déchiré provoquerait une sensation de blocage dans le genou lors de certains mouvements comme descendre des escaliers, s’assoir sur une chaise ou faire un squat.
La douleur au genou lors d’une déchirure méniscale est produite principalement par la pression des os sur la section atteinte du ménisque ou par l’étirement de ce dernier. Or, les ménisques sont étroitement reliés aux structures ligamentaires et musculaires entourant le genou et peuvent parfois être coincés par un mauvais alignement de l’articulation ou un mouvement mal effectué. Il est souvent possible de corriger l’alignement et le mouvement pour diminuer la pression ou le coincement de la section du ménisque atteint. Ainsi, si vous pensez que votre ménisque est atteint, sachez qu’il n’est pas nécessaire de consulter immédiatement en médecine ou de subir des tests d’imagerie médicale pour commencer les traitements. Avec une prise en charge rapide en physiothérapie, il est possible d’éliminer la douleur au genou et de limiter la progression de la lésion pour éviter la chirurgie.
Les douleurs à l’aine peuvent être causées par plusieurs types d’atteintes. Elles peuvent survenir lors d’atteintes musculaires telles que des tensions et des claquages ou en raison d’un manque de mobilité au niveau de l’articulation de la hanche entre autres. Une sensation de pincement à l’aine peut survenir lorsque la hanche est pliée ou que les jambes sont croisées l’une par-dessus l’autre en position assise. Ce type de douleur survient souvent chez les joueurs de hockey en raison du type d’effort musculaire demandé par le patinage, qui cause beaucoup de tension dans les petits muscles stabilisateurs de la hanche. Ces muscles, lorsque tendus, limitent la mobilité de la hanche et provoquent un changement dans le mouvement de l’articulation.
L’articulation de la hanche est sphérique, permettant des mouvements dans toutes les directions. Les tensions musculaires peuvent désaxer l’articulation et provoquer un frottement excessif de la tête du fémur, qui est ronde, sur la partie antérieure de l’acétabulum, qui est la cavité dans l’os du bassin qui reçoit la tête ronde du fémur. Or, cette cavité ronde dans l’os possède aussi un rebord cartilagineux nommé labrum, qui aide à stabiliser la tête du fémur dans la cavité. Celui-ci peut parfois se retrouver coincé entre les os et provoquer de la douleur. Un peut comme pour les ménisques du genou, il est possible de redonner de la souplesse et de la mobilité à la hanche pour retrouver une biomécanique de mouvement optimale qui ne provoque pas de douleur.
D’autres types d’atteintes peuvent provoquer des douleurs à l’aine, dont des problèmes au dos. Si la douleur à l’aine est combinée à d’autres douleurs, soit au genou, au dos ou dans la région génitale, il est important de consulter un physiothérapeute ou un médecin pour éliminer la possibilité d’atteintes graves.
Un claquage musculaire survient généralement lors d’un effort intense accompagné d’un étirement du muscle touché. Il s’agit en fait d’un étirement ou d’une déchirure musculaire de sévérité variable. Il provoque une sensation de claquement et une douleur vive et force un arrêt immédiat de l’activité en raison de la douleur. Les claquages musculaires sont classifiés selon trois catégories.
Le premier grade consiste en une élongation du muscle avec des dommages aux cellules musculaires, sans déchirure. Une douleur sera présente au mouvement lors de la contraction et de l’étirement du muscle. Une perte de force peut être présente.
Le deuxième grade concerne une déchirure musculaire partielle, généralement visible à l’échographie musculaire. Une diminution de force et une douleur vive à l’étirement du muscle seront évidentes. Selon la gravité et le type de déchirure, une chirurgie peut être nécessaire dans de courts délais pour rattacher les sections du muscle et permettre la cicatrisation.
Finalement, le troisième grade est une déchirure complète du muscle. À ce moment, une perte de force importante ou totale est notée ainsi qu’un saignement sous-cutané important. Une chirurgie est à ce moment nécessaire immédiatement pour rattacher les sections du muscle et permettre la cicatrisation. Il s’agit d’une urgence médicale et la chirurgie doit-être effectuée dans les heures suivant la déchirure pour des résultats optimaux.
Les signes de claquage mentionnés plus haut, tels que la douleur ou la diminution du mouvement et de la force, sont souvent proportionnels à la gravité du claquage. Dans tous les cas, un repos relatif doit permettre de protéger le muscle, pour éviter d’augmenter les dommages musculaires. Ce repos n’est pas complet et doit inclure des exercices circulatoires pour maintenir une bonne circulation sanguine dans la région atteinte et favoriser la cicatrisation de la blessure. Il est très important de traiter un claquage musculaire pour éviter un affaiblissement du muscle et une compensation par les autres muscles ou le côté opposé (surtout pour les jambes). Ceci met en danger les autres muscles et augmente le risque de récidive au même muscle lors du retour au sport.
Les orthopédistes font confiance aux physiothérapeutes en tant que professionnels de la santé, spécialistes du mouvement, pour vous aider à retrouver votre mobilité, votre force et votre fonction à la suite d’une chirurgie orthopédique. Que ce soit à la suite d’une fracture, lors de l’implantation d’une prothèse ou après toute autre intervention chirurgicale orthopédique, une prise en charge rapide en physiothérapie permet d’accélérer la récupération de la mobilité articulaire et d’ajuster les exercices pour une progression optimale.
À la suite d’une chirurgie, des services de physiothérapie sont offerts par le système public de santé. Toutefois, ces services sont limités au niveau de la disponibilité et sont principalement orientés vers la reprise de l’autonomie à la maison et la sécurité dans les déplacements de tous les jours. Or, peu importe votre âge et le type de chirurgie subie, il est important pour votre santé de continuer à faire de l’activité physique et du sport après la chirurgie. Toutefois, le risque de subir de nouvelles blessures est augmenté après une chirurgie en raison de la diminution de force musculaire et des limitations au niveau de l’amplitude et du contrôle des mouvements. C’est pourquoi une attention particulière doit être portée au rétablissement des fonctions musculaires normales en vue d’un retour au sport.
Notre expertise en physiothérapie sportive nous permet de vous faire progresser plus rapidement à la suite de la chirurgie et de vous guider dans la reprise de votre travail ou de vos activités sportives en toute sécurité.
Une hernie discale est une atteinte d’un disque intervertébral qui agit comme un coussin entre chacune des vertèbres. Cette condition est plus souvent présente au niveau du cou et du bas du dos. Elle provoque des symptômes douloureux localement et parfois à distance aux bras ou dans les jambes. Entre autres, la présence d’une sensation de blocage dans le bas du dos empêchant de se redresser peut être le signe d’une hernie discale. Le fait d’être couché soulage généralement cette douleur par rapport à la position debout ou assise, puisqu’elle diminue la pression que le haut du corps exerce sur le disque intervertébral.
Une hernie discale peut aussi provoquer divers symptômes neurologiques comme des picotements ou des engourdissements dans les membres et une diminution de la force musculaire ou de la sensibilité de la peau. Ces symptômes peuvent être le signe d’une urgence médicale s’ils correspondent à une compression de la moelle épinière et devraient absolument être évalués par un physiothérapeute ou un médecin. Si vous notez la présence de ce type de symptômes de façon bilatérale ou simultanée avec des troubles urinaires ou fécaux, une diminution de la sensibilité dans le secteur génital ou une faiblesse importante dans tout un membre, ceci est une urgence médicale. Cette situation nécessite une visite à l’urgence.
Les symptômes d’une hernie discale sont souvent similaires à ceux d’une entorse lombaire ou d’une sciatalgie. Une combinaison de ces diverses conditions peut aussi survenir. Une évaluation clinique en physiothérapie permet d’évaluer la nécessité d’une consultation en médecine et d’une imagerie par résonance magnétique. Divers traitements adaptés à votre condition permettront de contrôler et soulager la douleur tout en vous donnant les meilleurs outils pour récupérer une bonne mobilité du dos et une posture optimale.
Les douleurs au bas du dos, aussi appelées lombalgies, peuvent être causées par une multitude de conditions. Elles peuvent survenir à la suite d’un événement précis, en soulevant une boîte lourde par exemple, ou s’installer progressivement sur plusieurs mois, voire sur plusieurs années. Le terme lombalgie est très vague et rassemble une variété de conditions douloureuses qui peuvent être causées autant par une musculature tendue que par un manque de mobilité des articulations de la colonne vertébrale, mais souvent par une combinaison de plusieurs facteurs. Les physiothérapeutes sont spécialistes dans l’évaluation et le traitement de tous ces différents facteurs qui peuvent provoquer vos douleurs au dos. Par ailleurs, la posture, autant au travail, que dans les loisirs et à la maison, tout comme les positions de sommeil peuvent influencer grandement les douleurs au dos. Trouver une posture de sommeil adéquate permet de mieux dormir la nuit et vous aidera grandement à diminuer vos douleurs au dos.
La sciatalgie signifie une condition douloureuse reliée au nerf sciatique, qui débute au niveau de la colonne lombaire et dont certaines branches se rendent jusqu’au pied. Ainsi, certaines conditions au dos peuvent être accompagnées de douleurs descendant dans la jambe, avec des sensations d’engourdissements, de brûlure ou de lourdeur. La posture, autant au travail qu’à la maison, les tensions musculaires ainsi que le manque de mobilité et de contrôle du mouvement au niveau du dos et des hanches sont principalement à l’origine des conditions douloureuses au dos. Les douleurs au dos guettent autant les travailleurs manuels que les travailleurs de bureaux et les sportifs. Notre expertise en physiothérapie permet de cibler toutes les causes à l’origine de vos maux de dos et de les traiter, pour soulager vos douleurs et éviter qu’elles ne reviennent.
Les douleurs au dos et les sciatalgies surviennent souvent pour la première fois longtemps avant d’être incommodantes au travail ou dans nos loisirs. La douleur est souvent occasionnelle, supportable ou endurable pendant un certain temps, jusqu’au jour où elle ne l’est plus. Ainsi, même si certaines douleurs au dos disparaissent avec le repos, les problèmes de mobilité et de posture causant ces douleurs ne disparaissent pas avec le temps. Ce sont ces problèmes qui s’accumulent et s’accentuent jusqu’à provoquer des changements dans les habitudes de mouvements et au niveau physiologiques dans les tissus et les connexions nerveuses. Ceci cause à la longue les blocages, les pincements et les douleurs ressentis au travail, après une séance d’entraînement ou lors d’activités prolongées debout ou assises, comme un 5@7 ou un voyage en auto par exemple.
Il est donc important de prendre en charge rapidement les douleurs au dos et d’apprendre à les régler plutôt que d’apprendre à vivre avec elles. Il n’est pas optimal de traiter simplement la douleur, sans traiter les causes, ni effectuer des changements dans vos habitudes de vies. Les douleurs au dos ne sont pas inévitables ou inchangeables. Notre vision est de vous enseigner comment prendre vous-même soin de la santé de votre dos, tous les jours.
Les tendinites et tendinopathies affectent les tendons, qui sont la partie fibreuse à la fin d’un muscle qui s’attache à l’os. Tous les tendons peuvent être atteints, donc le terme tendinite est souvent associé au nom du tendon ou du muscle en question. Il existe toutefois des différences importantes entre une tendinite et une tendinopathie, qui seront présentées ici.
Une tendinite est une condition inflammatoire affectant un tendon à la suite d’une surutilisation de ce dernier sur une courte durée. Par exemple, une tendinite du tendon d’Achille peut survenir chez un coureur débutant qui commence avec un volume et une intensité d’entraînement trop élevé. Elle est aussi souvent accompagnée de limitations de mobilité articulaire, de débalancement musculaire ou d’une technique non optimale dans l’activité. Une tendinite est principalement ressentie comme une douleur et une sensation de brûlure ou d’élancement, présente au mouvement lors de la contraction du muscle et à l’étirement de ce dernier. Cette douleur est souvent plus intense le matin au réveil et après l’activité provocatrice. La glace et les anti-inflammatoires aident à court terme pour soulager la douleur, mais les évidences scientifiques sont mitigées sur leur impact à long terme sur la guérison du tendon. Un repos relatif dans les activités augmentant la douleur ainsi qu’une reprise progressive de celles-ci à la suite des exercices spécifiques de mobilité et de renforcement du tendon atteint permettent de reprendre le sport ou le travail plus rapidement et avec moins de risque de conserver la douleur qu’un repos total avec des anti-inflammatoires.
La tendinopathie se distingue de la tendinite du fait qu’elle n’est pas inflammatoire. Il s’agit d’une usure à plus long terme et plus sévère du tendon qui peut s’installer si une tendinite devient chronique ou tout simplement par mauvaise ou surutilisation du tendon au fil du temps. Dans cette situation, le tendon se transforme et ses fibres perdent leur alignement optimal. Par exemple, la tendinopathie de la coiffe des rotateurs à l’épaule, souvent appelée tendinite à l’épaule, survient lors d’une surutilisation de ces tendons à travers les années et est majoritairement combinée au syndrome d’accrochage à l’épaule et à la posture. Dans ce type d’atteinte, les tendons sont surutilisés en plus d’être coincés entre l’omoplate et l’humérus ce qui augmente les dommages au tendon. La dégénérescence du tendon peut mener à des fissures dans ce dernier et éventuellement à sa rupture complète.
Le traitement d’une tendinopathie implique principalement la gestion de la douleur et la correction des mouvements provoquant une surutilisation du tendon. Ainsi, il est important de travailler sur la mobilité et la biomécanique des articulations impliquées, ainsi que d’améliorer la force musculaire, le contrôle du mouvement et la résistance du tendon avec des exercices spécifiques. Par exemple, pour l’épaule, la correction de la posture et des gestes impliquant de lever les bras dans les airs permet de diminuer la charge sur les tendons atteints. Lorsque combinée à des exercices spécifiques pour mieux contrôler l’omoplate et pour renforcer la coiffe des rotateurs, la douleur diminue de façon importante sans avoir besoin de médicaments. De plus, toutes les activités nécessitant de tenir un objet dans les airs ou de soulever une charge seront plus faciles.
Une bursite est une inflammation d’une bourse, qui sert de coussin entre une surface osseuse et des tendons. Ces bourses se situent généralement au niveau d’une articulation comme à l’épaule ou au genou par exemple. La plus courante est la bursite d’épaule, qui ressemble beaucoup à une capsulite, mais qui évolue beaucoup plus rapidement et dont les symptômes sont soulagés en quelques jours par des anti-inflammatoires et l’application de glace.
Une bursite peut survenir à la suite d’un trauma précis ou à la suite d’une surutilisation et des microtraumatismes répétés. Par exemple, la bursite de l’étudiant est une inflammation de la pointe du coude. Elle est nommée ainsi puisqu’elle survient principalement chez les étudiants qui passent de longues heures à lire durant la période d’examens avec la tête appuyée sur leur main et le coude sur la table!
Les bursites peuvent évoluer en bursopathies lorsqu’elles ne sont pas prises en charge ou traitées. À ce moment, des douleurs persistantes et une limitation dans certains mouvements peuvent survenir.
La capsulite rétractile est une affection de l’épaule qui évolue lentement de façon assez caractéristique selon trois phases, qui durent en moyenne 30 mois au total. La première est la phase douloureuse, suivie de la phase rétractile, puis finalement de la phase régressive. Bien que son évolution soit lente, la capsulite rétractile laisse peu de séquelles fonctionnelles et il est extrêmement rare d’en subir une récidive à la même épaule. Cette condition atteint plus souvent les femmes que les hommes et survient généralement entre 50 et 70 ans, principalement à l’épaule du côté non dominant. Si elle présente une évolution naturelle favorable, la capsulite reste néanmoins très incommodante et plusieurs solutions permettent d’en réduire les impacts au niveau de la douleur et de la fonction.
La douleur apparaît donc en premier, principalement la nuit, mais aussi le jour, autant au repos que lors de mouvements de l’épaule, sans qu’il y ait vraiment de facteurs augmentant ou provoquant cette douleur. Cette phase peut durer de 2 à 9 mois et ne présente généralement pas de limitation de mouvement. À ce stade, l’objectif principal est d’avoir une mobilité, une force et une stabilisation optimale à l’épaule et de traiter toute autre problématique qui pourrait provoquer la douleur et être diagnostiquée à tort comme une capsulite. Une prise en charge en physiothérapie dès le début permet de diminuer les raideurs et de diminuer le temps de récupération dans les phases suivantes. La prise d’analgésiques aide à contrôler la douleur et améliore la tolérance aux exercices.
Ensuite, la raideur s’installe progressivement en plus de la douleur durant la phase rétractile de la capsulite, limitant ainsi tous les mouvements de l’épaule. C’est généralement à ce moment que le diagnostic est posé, car c’est à ce moment que la capsulite limite le plus les activités, incitant les gens à consulter un professionnel de la santé. Il devient à ce moment presque impossible de se coucher du côté de l’épaule atteinte et de faire des mouvements de grande amplitude avec l’épaule. Cette phase limite beaucoup les activités et peut durer de 3 à 9 mois si elle n’est pas prise en charge. Les injections de corticostéroïdes dans l’épaule, combinés à des traitements de physiothérapie composés d’exercices, d’étirements spécifiques et de mobilisations articulaires précises permettent d’améliorer plus rapidement les amplitudes de mouvement et la capacité d’utiliser le bras. Les analgésiques sont toujours utilisés pour la gestion de la douleur.
Finalement, la phase régressive débute lorsque la douleur commence à disparaître progressivement et que les raideurs articulaires s’améliorent. Cette phase peut durer au total de 12 à 42 mois, mais l’augmentation de mobilité se fait de façon graduelle durant cette période. La poursuite des exercices et des traitements permet d’en accélérer la progression. Il doit aussi à ce moment y avoir une reprise de la force et du contrôle musculaire dans les amplitudes qui n’ont pas été atteintes depuis plusieurs mois.
L’arrêt et la reprise des activités quotidiennes et sportives se font en fonction de la progression de la mobilité, de la douleur et de la force de l’épaule. Bien que cette condition soit très incommodante, particulièrement dans la phase rétractile, le repos complet est strictement déconseillé, car il augmente l’ankylose. Il est important de maintenir ses activités selon tolérance et de faire les exercices prescrits en physiothérapie pour éviter d’autres complications, tant physiques que psychologiques, durant toute la durée de la capsulite rétractile.
La cervicalgie est une condition douloureuse qui est causée par la région du cou, mais qui peut être ressentie de différente façon, autant par des maux de tête que des douleurs locales au cou et dans le haut du dos. Une combinaison de douleurs peut aussi survenir à certains moments de la journée ou durant certaines activités. Ces douleurs sont principalement causées par des tensions musculaires, un manque de mobilité entre les vertèbres ou un coincement des nerfs à leur sortie de la colonne vertébrale. La posture a un rôle extrêmement important dans les douleurs au cou. En effet, une mauvaise posture du dos et du cou augmente beaucoup la tension musculaire dans le cou et diminue la quantité de mouvement disponible.
Une cervicalgie peut provoquer des douleurs dites mécaniques, apparaissant au mouvement et disparaissant au repos. Typiquement, elles seront ressenties comme un pincement ou un blocage lors des mouvements de la tête, en regardant les angles morts en voiture ou le moineau lors d’une partie de badminton par exemple. Lorsque répétés plusieurs fois, ces mouvements peuvent provoquer une irritation de la section du cou qui manque de mobilité et provoquer une augmentation des symptômes ou l’apparition de nouvelles douleurs. Ainsi, un pincement tolérable dans le cou en début de partie de badminton peut devenir très douloureux vers la fin du match et même provoquer des maux de tête ou des douleurs descendantes au niveau de l’épaule et du bras.
La cervicalgie peut aussi provoquer des douleurs dites neurologiques, qui sont plutôt ressenties comme des sensations de brûlures, de chaud/froid ou de décharges électriques. Ce type de douleur a tendance à augmenter au courant de la journée ou de l’activité et avec la fatigue et le stress. Il est important de différencier une brachialgie avec douleurs neurologiques d’une hernie discale cervicale. Si vous ressentez des douleurs, une perte de force ou une diminution de la sensibilité de la peau en même temps dans les deux bras ou dans les jambes, il est important de consulter un physiothérapeute ou un médecin le plus rapidement possible. Il est aussi important de consulter rapidement si ces douleurs sont accompagnées de vertiges, de troubles de vision ou d’audition, de pertes de conscience ou de migraines.
La cervico-brachialgie implique des douleurs combinées au cou et dans le bras ou uniquement au bras, mais provenant du cou. Tel que mentionné plus haut, une douleur peut provenir du cou et descendre dans le bras lorsqu’augmentée, mais peut aussi être ressentie uniquement dans le bras, notamment lors de compressions nerveuses. En effet, les nerfs du bras débutent au niveau du cou à leur sortie de la colonne vertébrale et se rendent jusqu’à la main. C’est pourquoi des douleurs au cou peuvent être accompagnées de douleurs n’importe où dans le bras et l’épaule en fonction des nerfs atteints.
Les traitements de physiothérapie permettent notamment de réduire la douleur et les tensions musculaires, de retrouver la mobilité au niveau de votre cou et de vous aider à corriger votre posture. Nous voulons vous donner les outils nécessaires pour que vous puissiez mieux comprendre ce qui provoque vos douleurs, comment les éliminer et comment éviter qu’elles reviennent.
Le syndrome du tunnel carpien survient lors d’une compression du nerf médian à son passage dans le canal carpien au niveau du poignet. Ce syndrome provoque principalement des engourdissements dans la main et parfois des douleurs au niveau du pouce et des doigts qui peuvent être ressentis comme des sensations de brûlure intenses ou de froid dans la main. Ce syndrome est souvent plus incommodant la nuit et lors d’activités manuelles, il peut même provoquer une perte de force et de la difficulté à saisir certains objets.
Le syndrome du tunnel carpien peut être provoqué par un espace réduit au niveau du canal carpien ou par des changements physiologiques provoqués par des années de travaux manuels. Il peut aussi être combiné à d’autres compressions du nerf le long de son trajet entre la colonne vertébrale et le poignet, qui augmentent sa sensibilité à la compression dans le canal. Ainsi, il est utile de traiter autant le coude, l’épaule et le dos, tout comme l’avant-bras, pour éviter le syndrome de compression double (double-crush syndrome). Les traitements de physiothérapie permettent souvent d’éviter des traitements plus invasifs comme la chirurgie.
L’utilisation d’une orthèse d’immobilisation, particulièrement la nuit, est utile à court terme pour soulager les symptômes. Toutefois, si les symptômes durent depuis plus de 6 mois et que les traitements conservateurs sont inefficaces, une chirurgie de décompression du nerf peut être envisagée.
Une fasciite plantaire est ressentie par des douleurs sous le pied qui sont surtout présentes lors des premiers pas le matin et lors de la marche ou de la course. Il s’agit d’une atteinte de l’aponévrose plantaire, qui est une large lame fibreuse sous le pied, qui soutient, avec la musculature du pied, l’arche plantaire. L’arche plantaire est la courbure du pied entre le talon et les orteils. Cette courbure est nécessaire pour amortir les chocs lors de la marche, de la course et des sauts. Ainsi, lors de la marche, l’arche plantaire s’aplatit, étirant l’aponévrose plantaire et provoquant la douleur. Cette condition apparaît de façon graduelle et survient plus souvent chez les coureurs et les personnes ayant un pied plat.
Une fasciite plantaire peut survenir lors de changements de souliers, du volume d’entraînement ou de la technique de course. Par exemple, si le soulier de course précédent supporte l’arche plantaire et que le nouveau soulier est plus plat, ceci change la biomécanique du pied et la tension dans le fascia lors de la course. Ceci peut survenir aussi chez des personnes qui passent une grande partie de la journée debout ou à marcher, sans nécessairement s’entraîner.
Bien que des orthèses soient souvent prescrites pour corriger la situation, il est possible de traiter les fasciites plantaires en corrigeant la biomécanique du pied et de la jambe. En effet, avec un repos relatif des activités douloureuses, des exercices de relâchement et de renforcement du pied. L’orthèse agit en fait comme une béquille pour soutenir l’arche lors de la marche. Elles permettent de diminuer la tension sur le fascia, mais ne corrigent pas la dégénérescence de ce dernier ni la mécanique.
Le syndrome fémoro-patellaire regroupe une grande quantité de problèmes reliés au mouvement de la rotule sur le fémur. Principalement, on ressent une douleur devant la rotule ou légèrement à l’extérieur de celle-ci. La douleur est principalement présente lors de certaines activités, comme descendre les marches, courir, nager et faire une randonnée pédestre. Elle peut apparaître tôt, dès les premiers pas ou seulement à partir du 10e kilomètre, mais généralement toujours au même moment d’une fois à l’autre. La même douleur est aussi provoquée lors du maintien d’une position assise particulière durant une période prolongée, lors d’un cours à l’école ou d’un voyage en auto par exemple. La position assise provoquant la douleur varie selon les personnes puisque les points de pression entre la rotule et le fémur changent en fonction de la position du genou. Ainsi, il est possible que chez deux personnes ayant un syndrome fémoro-patellaires, une ne tolère pas le fait de conduire sur des longues distances et l’autre ne tolère pas d’être assise droite sur une chaise trop longtemps sans déplier ses jambes.
Généralement, le syndrome fémoro-patellaire est relié à un déséquilibre musculaire au niveau de la cuisse et du fessier. Ceci cause une augmentation de la pression et du frottement entre la rotule et le fémur, entraînant l’irritation et la douleur au genou. Ces débalancements peuvent aussi être accompagnés de raideurs articulaires ou de facteurs posturaux modifiant l’alignement du genou ou de la hanche. De plus, il y a une augmentation du risque de souffrir du syndrome fémoro-patellaire à la suite d’un trauma au niveau du genou ou l’utilisation d’une technique non optimale dans une activité sportive, comme la course par exemple.
Le repos, la prise d’anti-inflammatoire et l’utilisation de la glace permettent de réduire l’irritation et de contrôler la douleur sur une courte période, mais ne sont pas une solution à moyen et long terme. Il est important de déterminer quels facteurs provoquent le syndrome fémoro-patellaire et de régler ces problèmes pour éviter que la surface des os ne soit atteinte de façon plus sérieuse. Ceci implique une réhabilitation sur plusieurs semaines avec des exercices spécifiques de renforcement et de contrôle du mouvement, combinés à un repos relatif des activités douloureuses. Le retour aux sports et aux activités douloureuses doit être fait de façon progressive pour permettre au corps de s’adapter aux nouvelles techniques de mouvement.
Présent principalement chez les coureurs, le syndrome de la bandelette ilio-tibiale cause des douleurs incapacitantes à l’extérieur du genou et parfois sur le côté de la cuisse lors de l’activité sportive. La bandelette est une bande de tissu fibreux sur le côté de la cuisse, qui débute au niveau de la hanche et se rend jusqu’en bas du genou. Le syndrome de la bandelette survient en raison d’un frottement de la bandelette lors du mouvement, sur la pointe externe de l’os au niveau du genou. Lorsque fait de façon répétée, ce frottement irrite la bandelette et peut même provoquer de l’enflure autour de la région touchée. Cette irritation peut être provoquée lors d’un changement soudain dans le volume et l’intensité des entraînements ou lors d’un changement de surface ou de dénivellation lors de sports cycliques comme la course et le ski de fond.
Si certains facteurs anatomiques héréditaires peuvent prédisposer quelqu’un à souffrir du syndrome de la bandelette, les causes principales provoquant l’apparition ou l’augmentation des symptômes sont reliées aux déséquilibres musculaires, aux raideurs articulaires, à la technique sportive et à la gestion de l’entraînement. Par exemple, une faiblesse des muscles fessiers, combinée à un déséquilibre entre la partie externe et interne du quadriceps et à un manque de contrôle de la jambe lorsqu’elle touche le sol à la course, est souvent remarquée chez les coureurs souffrant du syndrome de la bandelette. Il est donc important de cibler quels facteurs biomécaniques et musculaires prédisposent le sportif au syndrome de la bandelette et de cibler quels ont été les changements récents au niveau de l’entraînement.
Le traitement des facteurs causant l’irritation de la bandelette sur l’os, combiné à un repos sportif relatif et une reprise de l’activité de façon progressive permet d’en éliminer les symptômes. Cette approche permet aussi de reprendre l’entraînement plus rapidement et avec moins de perte de performance qu’un repos complet.