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Utilisez la saison morte pour régler vos douleurs qui trainent

Publié lundi le 11 octobre

Utilisez la saison morte pour régler vos douleurs qui trainent

Christophe Lett, M.SC., Pht, SPC., PPAS., et Sylvain Girard, rédacteur, Nxt Generation PHYSIO.

Une fois la saison de soccer terminée, on pense souvent qu’il faut simplement donner du repos à notre corps pour soigner les blessures et inconforts rencontrés tout au long des matchs. Malheureusement, ne rien faire et laisser le temps agir ne règle pas tous les problèmes.

Le repos n’est pas la solution

Durant toute la saison, vous avez été gêné par « une petite douleur aux adducteurs » ou « une tendinite qui ne se sent plus une fois dans l’action ». Bien qu’il s’agisse de blessures, elles ne vous ont pas gêné au point de devoir manquer des matchs. Certes, mais elles ne vous ont pas permis d’exploiter votre potentiel à 100%. Une fois la saison terminée, vous vous dîtes probablement que seul le repos vous permettra de guérir ces petits bobos.

« Le repos va être une partie de la solution. Mais la solution c’est de trouver les problématiques, renforcer ce qui doit être renforcé, corriger les mouvements, les raideurs, etc. Et ensuite doser le retour à l’effort ». Christophe Lett, pht.

Il y a donc de fortes chances pour que ces douleurs reviennent lors de la reprise. En réalité, la douleur est partie mais votre corps ne s’est pas amélioré, il n’a simplement pas été soumis à un stress suffisamment élevé pour réveiller la douleur. La période de l’année où le volume de jeu diminue est le meilleur moment pour régler ces petits problèmes.

Prenez les devants avant qu’il ne soit trop tard

Si vous ne soignez pas vos blessures rapidement, ce n’est pas lors de la reprise qu’il faudra s’en inquiéter. On le sait, le soccer se joue sur une longue période de l’année et, au Québec, quand on n’y joue pas c’est un autre sport qui le remplace. Il est donc important de maximiser ces périodes plus tranquilles. Le volume d’entraînement et le stress soumis régulièrement sur votre corps ne vous permettront pas de trouver une solution, à moins de devoir vous arrêter pour vous soigner.

« Avoir du mal à marcher le lendemain d’un match car vous avez une périostite, ce n’est pas normal. Même si ça fait deux ans que ça dure, ce n’est pas normal ». Christophe Lett, pht.

foam roller soccer

Utilisation du foam roller dans la pratique du soccer.

D’ailleurs vos blessures peuvent s’aggraver avec le temps, pire encore elles peuvent en créer de nouvelles. Pour éviter la douleur sur certains mouvements, votre corps va compenser ou travailler de manière différente. Le stress sera donc redirigé vers un autre muscle ou une autre articulation, ce qui va accroître le risque de blessure.

Aller consulter reste le meilleur moyen de se soigner

 Consulter un physiothérapeute est important, car il vous aidera et vous guidera vers le chemin de la guérison. Un praticien certifié va avant tout cibler la problématique. Peu importe la raison, que vous ayez une tendinite, une périostite, une fracture de stress ou encore une pubalgie, ces blessures ne sont pas chroniques. Vous pouvez avoir des prédispositions de par votre morphologie, mais une fois bien traitées par un physiothérapeute qualifié en physiothérapie sportive, vous pourrez revenir au jeu encore plus fort et en contrôle de la situation.

Traitement physio soccer

« Que ce soit avec des massages, des techniques de thérapie manuelle, des aiguilles… on a un paquet d’outils pour régler toutes ces sphères, mais l’éducation reste la pièce centrale de la prise en charge de nos joueurs et joueuses ». Christophe Lett, pht.

Un professionnel vous apportera toujours une approche personnalisée. « C’est là où évaluer la personne va être important, car les « recettes Youtube » ne fonctionnent pas avec tout le monde ». Vous pourrez ainsi exploiter votre plein potentiel et performer comme vous ne l’avez jamais fait lors de la prochaine saison.

Pour en savoir plus sur le sujet, n’hésitez surtout pas à poser vos questions à Christophe Lett lors de votre rendez-vous.

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