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Mon expérience avec la course : de 0 à 15 km en deux mois

Publié mercredi le 20 mai

Mon expérience avec la course : de 0 à 15 km en deux mois

Karolane Landry, chargée de projets communications et marketing, Nxt Generation PHYSIO

L’arrivée du beau temps et le début de la pandémie ont concordé parfaitement. Depuis la fermeture des gyms et la période de distanciation sociale, tous les moyens sont bons pour profiter du peu de temps à l’extérieur. C’est pourquoi un grand nombre de Québécois, comme moi, ont débuté la course. Mon expérience avec la course n’a pas été facile et je crois que plusieurs personnes pourront se reconnaître.

Il fallait bien trouver une façon de continuer à être en forme et à s’entraîner. De là, pour plusieurs d’entre nous, une nouvelle passion est née.

Point positif : la course ne requiert pas beaucoup d’équipement. Une bonne paire de souliers pour éviter les blessures, des écouteurs pour mettre sa musique préférée et c’est parti!

Voici donc mon aventure personnelle et mon cheminement dans le merveilleux monde qu’est celui de la course à pied. De 0 à 15 kilomètres en moins de deux mois, je suis arrivée à repousser mes limites. J’ai la chance d’être entourée de la superbe équipe de professionnels de Nxt Generation PHYSIO qui m’ont donné de judicieux conseils. 

Avant de commencer : dégoût de la course
D’abord, je dois dire que mon copain fait des marathons, il a donc essayé à maintes reprises de me convaincre à courir, mais j’ai toujours profondément détesté ça. Il faut dire que je pratique depuis de nombreuses années deux sports intenses et de courtes durées : le cheerleading et le CrossFit. Un maximum d’effort en peu de temps, voilà ce qui me branche! Même au CrossFit, lorsqu’il faut courir des 400 mètres dans nos workouts, j’ai envie de me sauver assez rapidement merci (mais pas en courant, bien entendu)!

Je considérais la course comme un sport long et ennuyant. Je courais 5 minutes et j’étais déjà tannée. Je ne voyais vraiment pas comment je pourrais faire plus et y retirer du plaisir.

Il fallait vraiment quelque chose d’exceptionnel, un événement hors du commun pour me faire commencer la course à pied. J’ai nommé : la quarantaine!

Les deux premières semaines
Je n’ai aucune envie d’aller courir, mais le soleil qui se pointe le bout du nez me motive à me changer les idées et aller à l’extérieur. À ma première sortie, je réussis à faire 3 km, de peine et de misère. AUCUN PLAISIR! J’ai les jambes très lourdes et je regarde ma montre chaque 0,2 km, complètement découragée.

Malgré ces difficultés, je fais des sorties au moins 3 fois par semaine près de chez moi. Je cours de petits 3 km. Plus rapidement que prévu, ces séances deviennent faciles. À la fin de la deuxième semaine, je décide donc de m’essayer pour un 4 km. Une réussite, mais je l’admets : l’ajout d’un km a été difficile.

C’est ainsi que je commence à goûter aux petits succès et que je sens la volonté de me dépasser. Je constate qu’avec la course, je peux voir mon progrès tous les jours : soit avec mon temps qui diminue ou avec mes kilomètres qui augmentent.

Un mois plus tard…On ne lâche pas.
Avec ce premier mois derrière la cravate, je comprends que la course est un sport ou il faut être patient et se donner de petits objectifs réalistes. Ça ne donne rien de voir trop loin et trop vite : c’est de là que vient le découragement.

Lors de la troisième semaine : premier 5 km complété. Je suis fière parce que jamais au grand jamais je ne m’en serais cru capable. À ce moment-là, je me dis que j’ai probablement atteint le plateau, qu’il est impossible que j’en fasse plus. La barre des 5 km a été beaucoup trop difficile à franchir. 

Je me pousse donc à faire de petits 5 km, 3 à 4 fois par semaine. Certaines journées sont plus difficiles que d’autres. J’alterne donc entre 4 et 5 km, mais à partir de ce moment, je ne suis jamais descendu plus bas.

À la quatrième semaine, je dépasse enfin le cap des 5 km et je me rends jusqu’à 7. Je commence (UN PEU) à aimer courir. Mais, je ne veux surtout pas le dire à mon copain, lui qui m’a si souvent dit que j’aurais la piqûre si je ne baissais pas les bras. Je ne veux pas lui donner raison, bon!

Je suis donc en mesure d’alterner entre 5, 6 et 7 km, sans même broncher. Ma seule difficulté est au niveau de mes jambes. Elles ne suivent pas et se fatiguent rapidement. Lorsque je termine mes 7 km, je sens que j’ai atteint le maximum. Je ne pourrais pas pousser davantage, mes muscles me lâchent!

Par contre, le positif dans tout ça est que je commence à me donner des défis. J’essaie de constamment battre mes records de vitesse au 5 km. Je suis une fille compétitive et le fait de voir du progrès me donne de la motivation.

Semaine 5 : J’ai du plaisir!
Cette semaine-là a vraiment été un game changer pour ma part. Je l’avoue, dès que j’ai réussi à faire mon premier 10,7 km, je n’ai plus jamais vu mes courses de la même façon. C’est comme si, à partir de ce moment, j’ai vraiment vu toute ma progression en si peu de temps. Ce 10 km a été ardu, mais mon corps était prêt et bien entraîné. J’ai franchi les étapes lentement, mais sûrement.

À partir de la cinquième semaine, j’ai peux dire haut et fort : J’aime la course! Je suis capable d’enjoy le moment présent. Je peux chanter et courir sur le beat de ma musique préférée. Je ne me rends plus compte que je cours : je regarde le paysage et c’est un petit moment privilégié avec moi-même.

J’ai franchi le cap du 10 km, mais ce n’est pas assez. J’ai envie de me dépasser encore et encore. Quelques jours plus tard, je parcours une distance de 13 km.

Deux mois plus tard : de nouveaux objectifs 
Lors des trajets de 4 km qui me semblaient si difficiles au départ, je ne vois maintenant plus le temps passer. Courir 6 km est maintenant une partie de plaisir. Qui aurait cru? Pas moi!

Aujourd’hui, je vois la course d’un tout autre œil. Je n’ai rien à faire et il fait beau? Je vais courir. Je veux bronzer et profiter d’une journée ensoleillée? Je vais courir. Je veux faire de l’exercice ou m’échauffer avant mes entraînements? Je vais courir.

Je suis maintenant capable de courir 15,3 km et j’ai un nouvel objectif : faire un demi-marathon au mois de juillet. Avec de la détermination, je suis certaine que j’y arriverai. Je ne vais pas vite, mon rythme est lent, mais je suis capable de faire de moyennes distances.

Et c’est exactement ce que je vous recommande. Commencez doucement et n’essayez pas d’aller vite. C’est là où vous vous tromperez.

Et vous, quelle est votre histoire et quels sont vos objectifs?

Notre équipe de physiothérapeutes est justement là pour vous aider à atteindre vos objectifs. Contactez-nous et il nous fera plaisir de vous rencontrer et de discuter de votre condition. 

Bonne course! 

Karolane Landry
Chargée de projets communications et marketing
Nxt Generation PHYSIO

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